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[Hautes-Alpes] Massif des Cerces - Batteria dello Chaberton

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Message  Strike Mar 1 Nov 2011 - 12:50

[Hautes-Alpes] Massif des Cerces - Batteria dello Chaberton Chaberton

Le Cuirassé des Nuages
En 1898, l'Italie qui vient d'adhérer à la Triple Alliance entreprend de construire au sommet du mont Chaberton une batterie de huit tourelles de maçonnerie surmontées de canons, tournées vers la France et Briançon, défendant ainsi le passage du col de Montgenèvre.

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[Hautes-Alpes] Massif des Cerces - Batteria dello Chaberton Casemante
Les plans annoncent une caserne souterraine de 113 x 18 m, surmontée de 8 tourelles d'artillerie armées d'un canon. Pour cela, les soldats et ingénieurs dirigés par le major du Génie Luigi Pollari Maglietta réalisent une route depuis le village de Fénils (Val de Suse) et arasent le sommet du Chaberton afin de créer un glacis défensif des tourelles. En 1906 chacune est armée d'un canon de 149/35, de calibre 150.

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Chaque pièce, servie par 7 hommes, est protégée par une coupole non-blindée (50 mm devant, 25 mm sur le toit et 15 sur les flancs et derrière), plus légère que les normes en vigueur alors pour les forteresses (pour comparaison, une cloche Maginot avait en moyenne 300 mm d'épaisseur) : on considère en effet que la batterie se trouve hors de portée de l'artillerie classique, et on se contente de coupoles de conception anglaise Armstrong Montagna offrant une bonne protection contre la neige, les éclats et les schrappnels.

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L'ensemble des travaux est terminé en 1910. Le fort, parfois surnommé « cuirassé des nuages », fait alors l'orgueil des militaires italiens et est considéré comme le plus haut et l'un des plus puissants du monde !

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Sa position, réputée inexpugnable, le mettant hors de portée de la plupart des pièces d'artillerie de l'époque, permet théoriquement à ses huit pièces de 149 d'atteindre la gare de Briançon distante de près de 18 km. Cependant, pour des raisons mécaniques liées à l'installation des tubes sous coupoles Armstrong, la portée utile est limitée à 16 km.

Le service de renseignement français est très tôt au courant de la construction du fort. Mais ceci est tenu secret. Pourtant on autorise un civil, Ardouin-Dumazet à publier ce qui suit dans son livre "Voyages en France - Sud-Est" paru en 1903 :

"A Briançon, en quelques heures, j'ai appris les travaux de nos voisins en vue de nous barrer la route du Montgenèvre ou d'aider à l'invasion de nos Alpes". S'ensuit l'énumération des forts français et italiens anciens de la région. Il poursuit : "Cependant, la population de Briançon est inquiète(...). De la gare on aperçoit par dessus la ville, dans l'échancrure de la Durance, une montagne en forme de dôme(...). Cette montagne, appelée Chaberton, semble très proche ; elle est pourtant à vol d'oiseau, à 19 km (sic - 12,5 km en réalité) de la gare de Briançon (...) les Briançonnais (...) voient déjà les italiens, installés sur leur rocher, brûler la ville et détruire la voie ferrée."

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Pendant la Première Guerre mondiale, quand l'Italie entre en guerre aux côtés de l'Entente, les pièces d'artillerie sont démontées pour être employées sur le front contre l'Empire austro-hongrois. Sous le régime fasciste la batterie du Chaberton est réarmée, et représente de nouveau une menace pour Briançon et la France. En 1940 le fort est intégré au IV Corpo d'Armata (général Mercalli) et constitue la 515a batteria du XXXIV Gruppo du 8° Raggruppamento Artiglieria de la Guardia alla Frontiera. Sa garnison compte environ 340 hommes, sous le commandement du capitaine Spartaco Bevilacqua. Contre d'éventuelles attaques aériennes, des mitrailleuses de DCA sont mises en place.

Durant l'hiver 39-40, quand l'entrée en guerre de l'Italie se précise, les préparatifs sont poussés et prévoient même une avance éventuelle en Italie (un détachement topographique français trop avancé est d'ailleurs fait prisonnier par les italiens début 40...). Dès 1940, le fort du Chaberton devient une des préoccupations majeures du commandement français. Les français construisent un observatoire cuirassé dans l'ouvrage du Janus ainsi que deux observatoires de campagne (Trois Têtes et Gondran) pour surveiller le Chaberton, devenu opérationnel.

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Reconstitution 3D du Fort Chaberton
Pour y faire face, l'armée française fait venir quatre mortiers Schneider de 280, répartis en deux batteries camouflées de deux pièces, une à l'Eyrette et une autre au lieu-dit Poët-Morand, deux emplacements situés hors de la vue du fort italien. Les officiers français, renseignés de longue date sur le type de protection mis en place sur les tourelles, savent qu'elles ne pas protégés contre l'artillerie lourde. Le Fort Chaberton peut être défait... si les artilleurs parviennent à mettre leurs coups au but.

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Caractéristiques du mortier de 280 mm  

Longueur du tube : 3,35 m
Vitesse initiale :  418 m/s
Poids du matériel complet : 16220 kg (16,22 t)
Pointage en site : 10° à 60°
Poids d'un obus (OAT ?) : 205 kg
Portée maximale : 11000 m (11 km)
Poids d'un obus (OAC ?) : 275 kg
Portée maximale : 8000 m (8 km)
Cadence de tir  : quatre coups en cinq minutes
Ces deux sections constituent la 6ème Batterie du 154e Régiment d'Artillerie de position (154e RAP), intégré au XIVe Corps d'Armée (général Beynet). Les principales difficultés auxquelles se heurtent les artilleurs français viennent de ce que l'objectif, distant de 10 km, est situé à une altitude de 1 000 m supérieure à celle de leurs batteries, que les projectiles décriraient une parabole culminant à une altitude de 5 000 m et atteindraient leur cible plus d'une minute après le départ du coup. Il n'existe pas alors de tables de tir indirect pour de pareilles conditions de combat, extrêmes et inédites : le général Georges Marchand, qui commande l'artillerie du XIVème Corps d'Armée, fait appel à une équipe d'ingénieurs pour calculer en toute hâte les tables de tir des différentes pièces de l'artillerie de montagne, qu'il fait imprimer à l'imprimerie des aciéries Ugine non loin de là, pour les faire diffuser auprès des artilleurs de Briançon.

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L'entrée en guerre du Chaberton se fait dans un calme relatif. Les 16 et 17 juin, il  participe à quelques duels entre forts français et italiens. Au matin du 20 juin, les choses sérieuses commencèrent :  le fort reçoit l'ordre d'ouvrir le feu contre les ouvrages français du Janus, de Gondran, de l'Infernet, des Trois-Têtes (voir ci-dessus et carte plus bas) et de plusieurs batteries de campagne, mais ne cause que des dommages mineurs, par manque de précision. Les conditions météorologiques ne permettent pas aux Français de régler leur tir pour répliquer, car le sommet du Chaberton reste voilé par les nuages.

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Reconstitution 3D du Fort Chaberton
EKAERGOS a écrit:Sachant que ce que l'on voit ici est la "contre-pente" coté italien, on mesure mieux la performance technique qu'a représenté le tir des mortiers Schneider 280 mm dont les obus arrivant quasiment à la verticale devaient atteindre cette mince crête, les coups trop courts ou trop longs se perdant dans la pente.

La journée du 21 juin 1940
Le 21 juin 1940 à 10 heures le ciel s'éclaircit et le lieutenant Miguet, un ancien de Polytechnique qui commande les deux batteries de 280 depuis un poste d'observation situé sur les pentes de l'Infernet, donne l'ordre d'ouvrir le feu. Il a le temps de faire tirer trois coups qui s'approchent des tourelles du Chaberton, quand les nuages reviennent et lui masquent de nouveau sa cible.

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Le ciel se dégage vers 15 heures 30 et le duel d'artillerie reprend. Miguet multiplie les coups qui encadrent les tourelles du Chaberton, observant les impacts, en liaison avec les observateurs de l'ouvrage du Janus qui lui signalent les coups longs dont les impacts lui sont invisibles. Un des deux 280 de Poët-Morand, commandés par le sous-lieutenant Fouletier, met un coup au but sur la tourelle 1 à 17 heures 15. Dans la demi-heure qui suit sont touchées les tourelles 3, 4 et 5. « Manifestement, le Chaberton n'a pas repéré cet adversaire qui l'inquiète, car il tire sur le Fort des Têtes » écrit dans son rapport le lieutenant Miguet. À 17 heures 30 la tourelle 3 est touchée, et se déclenche un incendie qui est près de gagner le dépôt de munitions situé en contrebas. A 18 heures 05 la tourelle 2 reçoit un coup au but, puis la 6.

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Impact sur la sixième tourelle a 18H30

Le feu cesse à 20 heures. Au total ce jour-là 6 tourelles sont touchées sur les 8, et les Italiens ont à déplorer 9 tués et une cinquantaine de blessés.

Le Chaberton n'étant pas totalement hors de combat, les tourelles 7 et 8 continuent de tirer les trois jours suivants, sans être atteintes par l'artillerie française, jusqu'au cessez-le-feu et à l'armistice du 24 juin 1940.

L'annexion par la France
Le bombardement du Chaberton se poursuivit les jours suivants, et prit fin le 24 juin 1940 avec l'armistice franco-italien. Le fort, inutilisable, fut abandonné le 8 septembre 1943, même s'il fut brièvement réoccupé un an plus tard, à l'automne 1944, par des parachutistes de la république sociale italienne surveillant l'avance alliée par la vallée de la Durance.

Pendant la période de négociation du traité de Paris, le ministre français des Affaires étrangères, Georges Bidault, se laissait aller en privé à se plaindre du « chabertonisme » du général de Gaulle, président du gouvernement provisoire : il entendait par là la propension du général à se passionner pour des détails insignifiants, au risque de compromettre le rapprochement franco-italien auquel poussait Bidault. Ainsi en réponse à une note du 15 janvier 1946 où Bidault souligne qu'il ne serait pas de bonne politique d'exiger de l'Italie des clauses exorbitantes, le général lui répond-il deux jours plus tard en insistant sur l'importance qu'il accorde à l'annexion du Fort Chaberton1.

C'est ainsi qu'à l'issue de la guerre, le vallon des Baisses, le sommet du Chaberton et la batterie furent annexés par la France, déplaçant, de fait, la frontière à l'entrée du village italien de Claviere. A l'été 1957 furent enlevées et descendues dans la vallée tous les restes métalliques des tubes et des coupoles blindées. Il ne reste plus aujourd'hui sur le site que les supports des tourelles en maçonnerie et tous les ouvrages souterrains qui se dégradent rapidement et dont la visite est dangereuse.

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Rapport du lieutenant Miguet qui commandait la batterie à deux sections de deux Schneider chacune en juin 1940 (texte retrouvé par Jean Grézard dans les archives du 159 ème RIA de Briançon):

"C’est le 21 juin au matin que, de mon observatoire situé sur les pentes de l’Infernet, je constate l’entrée en action du Chaberton. Cette activité m’est d’ailleurs confirmée par le Janus qui, non seulement voit le départ des coups, mais reçoit les projectiles.

Le commandement alerté aussitôt me demande de tirer, malheureusement le Chaberton est dans la brume; d’autre part les quatre mortiers de 280 n’ont pas encore tiré. Ce matériel, très précis mais dont on connaît mal les dérivations ne peut faire que des tirs observés. Impossible de tirer sans observations et sans réglage préalable. Le commandement, prévenu de ces difficultés, me demande de tirer à la première éclaircie. Cette éclaircie a lieu vers 10 heures. J’alerte immédiatement la section de Poët-Morand dont les pelotons n’attendent que le commandement « Feu » pour tirer. J’éprouve quelque émotion au départ du premier coup.
Pour beaucoup de canonniers c’est véritablement le premier mais j’entends le bruit sourd du départ, et, soixante secondes après, j’observe un superbe éclatement sur les pentes du Chaberton.
Le premier coup est tombé là où je l’attendais. Désormais, il n’y a plus qu’à déplacer les coups et à les amener rapidement au bon endroit. Les deuxième et troisième coups se rapprochent de plus en plus des tourelles.

Malheureusement, la brume revient, et je dois attendre 15H30 pour reprendre le tir. Enfin, je vois : il n’y a pas une seconde à perdre. Les deux sections de mortiers : celle de Poët-Morand et celle de l’Eyrette entrent en jeu immédiatement. Les éclatements apparaissent, un petit nombre court sur le glacis, le plus grand nombre sur la plate-forme supérieure du Chaberton au voisinage des tourelles.
Un observatoire latéral, avec lequel je suis relié, m’indique les coups longs qui, pour moi, sont invisibles ; d’autre part, le Janus, avec qui je reste en liaison, m’indique le résultat de ses observations. Aux chiffres brutaux « à droite tant, site plus bas tant », s’ajoutent des appréciations plus concrètes « la cinquième tourelle est en train d’en prendre un vieux coup ». De mon côté, je peux juger, ainsi que mon observateur, des résultats satisfaisants des premiers tirs.
Au milieu des éclatements des 280, on perçoit toujours la lueur des départs des 149 italiens. Les 280 seront-ils impuissants ? J’améliore mes éléments déjà très approchés et je multiplie les coups. Alors, c’est un véritable duel qui se livre entre les deux matériels, un duel poignant et grandiose.
Manifestement, le Chaberton n’a pas repéré cet adversaire qui l’inquiète, car il tire sur le Fort des Têtes ! Ce duel va devenir de plus en plus acharné.

A 17h30, un éclatement apparaît au niveau de la troisième tourelle et provoque une immense flamme d’une hauteur démesurée qui apparaît malgré la brume et persiste une vingtaine de secondes. Il s’agit sans doute d’une explosion de munitions. Les tourelles redoublent d’activité, elles tirent à la cadence maxima. Les artilleurs du Chaberton sentent que l’heure de son agonie a commencé; veulent-ils profiter au maximum des derniers instants qui leur restent ?
Malgré les éclatements de plein fouet, et dans des conditions certainement très dures, le Chaberton tire toujours. Mais à 18 heures, un nouveau coup - celui-là brutal et tangible - lui est porté. Un projectile vient de tomber sur la troisième tourelle dont les tôles volent en éclats à plusieurs centaines de mètres, des flammes s’échappent suivies de fumée. Quand celles-ci se sont dissipées, on peut constater que la physionomie du Chaberton a changé ; il n’y a plus de troisième tourelle.
C’est le signal de l’agonie ; dès lors, les tourelles ne tirent plus ou presque. Poursuivant le tir de destruction, j’ai l’impression d’achever un blessé. A 18H05, un coup tombe à proximité de la deuxième tourelle, provoquant vraisemblablement une seconde explosion de munitions car une fumée noire, bien distincte de celle de l’éclatement apparaît et reste visible pendant trente secondes. Vers 18H30, un éclatement majestueux juste au milieu de la partie supérieure du Chaberton forme un immense chapeau qui le coiffe entièrement, étrange auréole qui ressemble un peu à celle des martyrs.

A 19 heures, un coup tombe sur la huitième tourelle qui est nettement touchée. A 19H09, un coup tombe entre les cinquième et sixième tourelles laissant apparaître entre elles, un amas de terre et de ferrailles. Quand je reçois - avec les compliments du Colonel commandant l’A.S.F.D. pour la 6ème batterie l’ordre de « cesser le feu », j’essaie de faire le bilan de cet après-midi. Les pertes de la 6ème batterie sont rigoureusement nulles. Il n’en est pas de même en face : une tourelle a disparu : la troisième ; une autre était nettement touchée : la huitième ; une autre enfin penche lamentablement : la cinquième. N’y a t-il pas d’autres dégâts, invisibles de nos observatoires ? C’est ce que j’espère sans l’avouer, et qui, d’ailleurs, me sera confirmé par la suite.
J’espérais être plus favorisé par le temps les jours suivants estimant qu’une heure de visibilité suffirait pour terminer un travail déjà fort avancé. Quelques éclaircies insignifiantes me permettent de tirer 6 coups le 22 juin. Le 23, quelques observatoires ayant rapporté que deux tourelles tiraient encore, j’envoie à l’aveugle 14 coups avec les éléments de réglage de la veille. J’en tire enfin 24, toujours sans observation, le 24 juin, les derniers quelques instants avant la cessation des hostilités.
En tout, 101 coups de 280 ont été tirés. Les résultats ont certainement été obtenus le premier jour lors du tir observé de 57 coups. Il est difficile d’apprécier exactement les résultats de l’ensemble des tirs. Je ne crois pas que le chiffre généralement admis de 6 tourelles hors d’usage soit exagéré.
Ce résultat doit être attribué à la puissance du matériel, à sa puissance remarquable, à l’entraînement du personnel qui l’a servi. Les résultats matériels quoique considérables sont certainement infimes, comparés à l’effet moral qu’ils ont causé : l’agonie du Chaberton, de ce colosse qui semblait invincible n’a-t-elle pas eu une légère répercussion sur l’issue de la bataille qui s’est livrée dans le Briançonnais.

C’est ce que l’on serait tenté de penser si l’on en croit les paroles des Italiens eux-mêmes : « Quand nous avons vu sauter la troisième tourelle du Chaberton, nous avons compris que nous ne passerions pas »."

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Présentation du Fort :



>Lien infos<

Exploration des galeries souterraines :

https://youtu.be/kfRDepagslM



sources :

- http://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Chaberton
- http://it.wikipedia.org/wiki/Batteria_dello_Chaberton
- http://italie1935-45.forumactif.org/t182-le-fort-du-chaberton
- http://alpes39-45.forumactif.com/t44-mortier-de-280
- http://pontstlouis.aceboard.fr/238292-11008-4315-0-fort-janus-briancon.htm
- http://sudwall.superforum.fr/t410p15-fort-du-chaberton-montgenevre-05
- http://www.chirio.com/chaberton/foto_1940/f_1940.htm

bibliographie :

- le numéro 51 de "l'Echauguette" (petit journal de l'APFB) de novembre 2004 avec une série d'articles sur le Chaberton (Pierre Boyer, Serge Pivot, Jean-Marie Roueche)
- "Une victoire dans la défaite" de Max Schiavon sur la destruction du Chaberton (paru en 2007)
ISBN : 978-2-914818-18-6 aux éditions Anovi (www.anovi.fr)


Dernière édition par Strike le Mer 31 Mai 2023 - 18:00, édité 14 fois
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Message  Hiro Mar 1 Nov 2011 - 16:04

Impressionnant.

J'imagine les artilleurs des deux côtés: "Tir en A-7. Touché! La tourelle 6 est hors de service."
Hiro
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Message  Red Mar 1 Nov 2011 - 16:13


Trés instructif ! merci pour la leçon
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Message  Simperfi Mar 1 Nov 2011 - 16:32

Comme quoi il y a eux de sacrée construction pendant les guerres, vraiment incroyable !
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Message  Strike Mar 1 Nov 2011 - 16:45

Je suis tombé par hasard sur de vagues infos par rapport à ce fort, et puis en creusant j'ai découvert cette histoire incroyable... j'ai tout de suite été fasciné par cet épisode de la Bataille des Alpes. Je me suis dit qu'il fallait que je partage cette découverte ! Very Happy content que ça vous ai intéressé Wink
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Message  Red Mar 1 Nov 2011 - 17:33


+1 sur le coté captivant, on decroche pas jusqu'a la fin.

C'est une bonne idée de rando/gear ça Wink
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Message  Strike Mar 1 Nov 2011 - 17:48

Tout à fait d'accord !!! Amusé
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Message  Red Mar 1 Nov 2011 - 18:10

Avec grand plaisir !

On fait ça quand ? Smile
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